Sombrer dans l’anecdotique est-il souhaitable pour captiver le lecteur d’un blog ?
Et surtout quand on inaugure une série d’articles
relatant 4 mois de vadrouille !
Soucieux de ne pas répondre, entamons le récit. On vous
prévient, nous ne sommes pas superstitieux et tant mieux car notre départ (est), (était) prévu le vendredi 13.
Devions-nous voir quelques signes annonciateurs lorsque le lave-vaisselle se mit à fuir, que la fenêtre de notre voiture resta bloquée sous la pluie et… que l’on reçut ce message « En raison des conditions météorologiques, votre traversée est annulée. »
Rien de grave pourtant, car dans un geste d’une profondeur commerciale insondable, on nous propose de modifier gracieusement notre billet.
Sauf que :
- * Il n’y a plus de place de véhicule dans une des
traversées
- * Plus de fauteuil ni cabine dans l’autre
- * Et surtout, plus aucune qui se rend là où l’on
va…
Bilan, nous ne partons pas le « maudit vendredi 13 »
mais bien le « chanceux jeudi 12 » à 21h.
« En raison des conditions météorologiques, votre
traversée est retardée »
Ce n’est qu’à la 8ème annonce de ce type que le
bateau démarre enfin, il est minuit passé, nous partons donc bien le vendredi
13 !!!
On vous passe le récit des vomitifs 4m de vagues, de notre port d’arrivée nous ajoutant 3h de route,
il est 14h et nous sommes sur le
parking du formidable « jardin des tarots", le musée Niki de Saint Phalle à
ciel ouvert.
Il est 14h01, un orage éclate…
Bon vendredi 13 à tous !

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