Les
panoramas y sont magnifiques lorsque les nuages n'envahissent pas les
lieux. Pour éviter cela nous avons fait la randonnée en 2 jours en
dormant au 2ème refuge et fait le sommet au levé de soleil. Cela
nous a aussi permis de monter dans les nuages en après-midi et
d'éviter les grosses chaleurs. On se gardait les vues pour le
lendemain matin...
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| 6 h07, Nino en route vers le sommet au petit matin |
Techniquement les caractéristiques sont les suivantes :
Avant la mairie de Pirae à droite, suivre la route du Belvédère (restaurant se situant au bout de la route). Le sentier est parfaitement visible tout du long (sauf une fois mais sans grosses conséquences, vers 1650m, suivre le seul lit de rivière sur 20 m avant de prendre à gauche aux cairns plutôt que d'aller tout droit en face au moment de croiser la rivière).
- 22 km aller- retour
- 1466 m de dénivelé positif
- Départ à 600m et sommet à 2066 m
- Refuge de Fare Mato à 1400 m contient une réserve d'eau de pluie (on l'a traitée avec des pastilles d'hydro clonazone )
- Refuge de Fare Ata ("nuage" en tahitien...) à 1800 m, possède aussi une réserve, bienvenue en période de chaleur ou de sécheresse.
Il
est possible de faire l'aller-retour dans la journée mais il est
alors difficile d'avoir la vue dégagée, à moins d'aller très vite
(sommet en 3 h) et de partir vers 5h30-6h du matin.
Des
passages très très aériens et raides, aménagés avec des cordes
fixes à nœuds (une vingtaine en tout) mais aussi très glissants après les pluies. A notre avis dangereux si le terrain est détrempé.
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| Un arbre magnifique après 15 minutes de marche |
On démarre donc sous les nuages (comme prévu et recherché !).
Dès
que le soleil apparaît la chaleur monte et l'ascension devient plus difficile. La première
partie jusqu'au premier refuge ne présente pas de difficulté majeure mais
800m de dénivelé tout de même. Les enfants avalent ça en 2 h, le
rythme est bon et le moral aussi !
Une
grande crête qui oscille autour de 1430 m d'altitude sur plus de 700m de long, une arrête très aérienne constituée d'une série de petits pics d'une trentaine de mètre de haut. La
progression est lente et parsemée de montées et descentes, parfois verticales sur
corde,
de grimpe dans des raidillons glissants d'argile...
C'est
dur surtout pour Nino ses 7 ans et ses 1 m 25, les marches sont
souvent de plus d'1 mètre de haut...
Le
chemin est parfois de la largeur de 2 pieds, à droite et à gauche
les précipices font fréquemment 800 m et plus...
On le voit sur cette photo prise le lendemain matin au retour...
Ambiance... âmes sensibles et
sujets au vertige s'abstenir. Les enfants n'ont pas l'air perturbé,
ils font attention et maman n'est pas là pour voir ça !.
On arrive au second refuge après 1h45 de marche précautionneuse.
3h45 pour 1200m en terrain "hostile", les enfants ont fait une belle performance que l'on fête en jouant aux cartes jusqu'à "tard"...
Mais avant cela, on va profiter d'un couché de soleil dans les nuages, Moorea et Tetiaroa font des apparitions furtives. Les couleurs explosent dans les nuages
Le lendemain matin, réveil 5 h pour voir le levé du soleil en montant au sommet... Ambiance forte lors de la marche à la frontale sur les crêtes vertigineuses qui mènent au sommet.
Le pas cherche les appuis stables, dans la fine lueur du jour qui apparaît
Puis le soleil arrive, au-dessus de la mer de nuage...
1h 20 de marche assez lente pour parcourir les 266m d'altitude et les 2 kms qui aboutissent au Mont Aorai
On prend 20
minutes au sommet, le temps d'une dégustation de Firi Firi en regardant ce
panorama incroyable, Tétiaroa, Moorea, la presqu'île de Tairapu (Tahiti
Iti), le Mont Oro hena, le diadème...

des vues... surprenantes
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C'est
qui dans les lunettes ?
|
Quoique !
ben oui, je vous rappelle qu'on était parti chercher un Panda pour faire aussi bien que la baleine !!!
On repasse prendre nos affaires au refuge. Dans le doute on avait laissé un message !
Sur le chemin du retour, toujours autant d'ambiance...
On découvre sans les nuages la raideur des passages, franchissements surréalistes plein vide !

Le moral reste bon et l'ambiance ne pèse pas sur les enfants qui continuent à admirer ce paysage unique.
On
retourne dans les nuages, après 4h de descente et encore quelques
apparitions magiques...
Drôle de tête pour un enfant qui n'a cessé de dire « papa c'est magnifique", Fatigue, nostalgie, émotion ???
Au
loin, Moorea entame sa lente plongée dans ses nuages quotidiens
Au final 1h20 de montée au sommet et 4h de descente pour les 1466m de dénivelé...
Presque 10 h de marche en 2 jours, les enfants sont rincés et leur papa aussi. Un peu de fatigue nerveuse d'avoir à assurer leur sécurité dans les passages délicats !
Et comme dirait un ami corse, "une bonne fatigue saine" !
Ce soir on se couche tôt...
Et demain ??? On repart à la recherche du panda !!!



























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