Petite visite, au hasard d’une piste, aux anciens établissements
thermaux près de San Candido (proche de Toblach/Dobbiaco). Lieu très prisé pour
ses eaux à l
a fin du 19ème siècle, le site est désormais abandonné. Le
côté assez unique du lieu est que l’irrigation se fait par 5 sources dont les
propriétés sont toutes très différentes (sulfureuses ou non forte en potassium
etc…).
Une grande panoplie de traitements médicaux possibles, validés à l’époque par l’université de Padoue. Un édifice grandiose à la hauteur de son délabrement actuel qui contraste avec la richesse des bâtiments que nous croisons…
L’occasion de faire un peu de « sociologie de vanlifer »,
(ce n’est pas le nom d’un sociologue allemand mais bien de l’expression Van
lifer, ceux qui vivent en van et en ont adopté le life style, le style de vie
quoi…).
Prenons comme indicateur les voitures par exemple… 1 voiture sur 2 est dans la catégorie (bagnole un peu chère) mais 1 sur 6 est une Porsche, Ferrari, Lotus ou Maserati…
La preuve, extrait :
Petite anecdote, on a croisé 3 jours d’affilé des
voitures allemandes (type SUV Audi ?) décorés de peintures style art
contemporain mais en noir et blanc. Au 3ème jour on les a recroisés
sur un parking, on a voulu leur demander ce qu’étaient ces voitures, mais à
notre approche ils ont fermé à la hâte les portières et baissé les écrans d’ordi
sur lesquels ils travaillaient assis dans les voitures…
«
- Bonjour, on vous a croisé plusieurs fois et vos
voitures sont surprenantes, il s’agit d’un projet particulier ?
-
on ne peut rien vous dire
-
Ah, c’est un secret alors ? »
Silence… silence
pesant… On repart avec Nino….
Reprenons sur les voitures, si l’on croise la donnée( prix des voitures) avec le nombre d’hôtels 5 étoiles de la région, on se dit que les Dolomites c’est beau mais ça a un prix. Autant se l’avouer, notre van et notre mode de vie ne sont pas trop dans la tonalité de la région et ça complique la recherche de lieux pour passer la nuit, notamment dès que l'on est passé côté autrichien. Les parkings sont la plupart du temps payant et assez cher... mais on ne va pas faire la fine bouche on a trouvé pas mal de plans...
Autre indicateur, les magasins en ville… Peu de
quincaillerie « Tarluchon et fils » mais plutôt « Rolex », « Ballenciaga »
et des autres que je ne connais pas mais qui ont un bilan énergétique probablement
contestable vue les lumières pompeuses des devantures… Et puisque l’on est au cœur
du paradis sportif, les vitrines luxueuses s’affichent pour les marques « La
Sportiva », « Northface » ou « Rossignol ».
Pour l’instant le top du friqué nous a paru être dans la
vallée d’Alta Badia. C’est pas pauvre du côté de Cortina tout de même…
Bon et le peuple alors, il vit où ? Lui (le peuple) on l’a rencontré dans les
laveries automatiques. Employés asiatiques d’hôtel par exemple, jeunes parlant
italien (et non allemand). Bon ça fait un peu stéréotype mais ça s’est assez
vérifié.
Le contraste qui est surprenant se situe dans les villes de taille
moyenne et en vallée qui possèdent toutes en périphérie une grosse zone
industrielle, oui, ça ternit un peu l’harmonie du paysage.
Une fois que l’on est un peu plus en altitude, les pentes
raides favorisent des centres villes richement fleuris le long des routes
principales et les grandes fermes réparties dans les alpages qui les entourent.
Le vert éclate et fait un peu oublier qu’il que l’accès à ces lignes et courbes
et un peu financièrement sélectif !
On relativise tout de même, il y a des supermarchés et, si l’essence
est un peu plus chère qu’en France, cela reste raisonnable et pour l’instant on
a payé 10 euros au max la nuit 2 ou 3 fois mais on a cherché.... Mag est
employé à mi-temps durant les transitions pour trouver les bons plans.
·
Je (Yann) m’autorise ici une Private joke « Sur
la question des bilans énergétique, je vous conseille un très bon livre sur le
plastique de … ».
Je vous fournis la
référence si ça vous intéresse au-delà de la blague privée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire