Imaginez
une boîte en bois, pas très grande, posée sur le bord d'une route,
d'un chemin. Dans cette boîte quelques fruits, des oeufs ou des
légumes. Sur la face de la boîte un tarif, 5$ la douzaine, 3 pour 2
$... A côté des aliments il y a une caisse, elle contient un peu
d'argent, celui que les “clients” auront mis en échanges de
leurs “achats”. Les hobesty box sont comme cela, on en trouve de
partout, marque de confiance comme ces voitures ouvertes avec clés
sur le contact... Certaines portent l'inscription “free”,
gratuit... Un partage du surplu de la production du potager ou du
poulailler. Pas bête !
Une
petite remarque me trotte cependant derrière l'oeil droit. Il y a
quelques années; la disparition annoncée des caissier(e)s
remplacé(e)s par des machines à scanner avait ému, du fait de la
disparition de l”humain dans un acte déjà fort déshumanisé de
l'achat en grande surface. Cette petite réflexion me revient
lorsque, seul, mon mutisme résonne face à l'nonesty box...
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