Ce
qui se passe sur la vague (enfin pour moi...).
Le pic est la zone où l'on attend la vague. On y est dés fois très nombreux et il n'y a pas de vague, on a alors tous des têtes de Brice de Nice (ville dont je "suis" d'origine, ne vous moquez pas...) Lorsqu'un set arrive, c'est à dire qu'une houle plus grosse apparaît, constituant une série de plusieurs vagues, tout le monde s'affole, ça rame dans tous les sens pour tenter d'être le mieux placé. Il existe en effet des règles de priorité et une zone plus propice au départ. Il arrive que cela se joue à 50 cm près.

Le take
off est le moment où l'on se lève, cela ne doit être ni
trop tôt (la vague n'est pas assez puissante) ni trop tard (on s'est
fait jeter ou alors la vague a fermé et l'on surfe la mousse);
Il
arrive que le take off se fasse dans le très creux de la vague,
c'est le plus euphorisant mais aussi le plus critique !
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Un petit creux dans le creux se forme parfois en plus, on appelle ça une marche et là et bien... on tombe dans le vide comme l'indique ma mâchoire tendue ! |
On
tente toujours de se situer au point de déferlement c'est à dire à
l'endroit ou la vague se referme/s'effondre sur elle même (mais si, là où elle devient blanche !).
On
recherche les vagues qui “ouvrent” c'est à dire celles qui
déferlent vers la droite ou la gauche. On surfe ainsi tout le long à
la limite de la mousse dans l'eau "vierge", telle la poudreuse en ski...
Ensuite on suit la vague en jouant dans la hauteur de sa face (certains vont même au-dessus en sautant ou dedans, rarement moi..). Environ au deux tiers haut de la face se situe la trim-line, la ligne idéale dans laquelle se trouve le maximum de vitesse. Une étude très sérieuse du Scripps (institut océanographique de San, Diego) s'est penchée sur cette question (Pizzo 2017).

Quand la vague se termine et qu'elle ferme partout (plus de face surfable mais que de la mousse), afin d'éviter d'allonger inutilement la séance de rame pour remonter au pic, une seule solution : on saute !
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Non je ne fais pas du surf sur les fesses |
Et quand on en a plein le nez, on finit par sortir et si on a de la chance on se rince, sinon ça gratte un moment...
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La douche de Papara pour les afficionados qui connaissent |
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