lundi 27 juin 2016

Le petit pêcheur blanc...

Une fois encore le mecanisme a fonctionné, Manoa le petit pêcheur blanc a été notre sésame. A chaque étape sa pratique et son envie de savoir et comprendre ont été un vecteur de rencontre puis d'intégration.
Les adultes ont porté un regard bienveillant sur cet enfant "un peu seul"  (mag et moi étant totalement incultes en la matière) qui errait, questionnait et regardait avec avidité matériels, techniques et prises...
Il a discuté, autonome dans ce territoire que nous lui laissions vivre "comme un grand". Les grands lui ont rendu cet autonomie en le prenant au sérieux et sous leurs ailes.

A chaque fois Michel, Hiro, Lionel, Bertrand, Ano, et d'autres encore, ont joué le rôle de grand frère.

A chaque fois,  ils lui ont raconté des histoires de pêcheur qui l'ont fait rêver.

A chaque fois, ils ont évoqué leur propre enfance et l'apprentissage avec un plus ancien, eux aussi ont été cet enfant passionné face auquel ils se retrouvaient aujourd'hui. 

A leur tour d'être l'ancien...


Polynésien natif ou d'adoption, tous ont parlé de la pêche comme d'une histoire de transmission. Et si en Polynésie c'est aussi une question économique que de savoir pêcher, ce n'est pas que cela. C'est probablement avant tout une culture, une pratique qui tisse les liens entre génération.


Manoa, dans sa naïveté et sa soif du monde a eu ce beau cadeau qu'est la transmission.
Nous en avons tous profité car nous étions 
la famille du "petit popa'a qui pêche"...



1 commentaire:

  1. Comment fait-on des hommes!!

    Les adultes relais ont une telle importance!
    C'est la réponse à tous les psy existants.
    Je suis en train de lire "Le murmure des fantômes" de Boris Cyrulnik.
    L'histoire de Nino, dit toute sa sensibilité.

    A bientôt. Yvonne



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