Cette activité, peu présente à Huahine, a connu comme la vanille des variations importantes de volume. Dépendant des fluctuations des marchés mondiaux, ce secteur a traversé plusieurs crises qui ont abouti à la fermeture de beaucoup d'exploitations. Il en subsiste une à Huahine que nous avons visitée.
Située dans le lagon est de l'île, la petite ferme vend sa production uniquement sur le lieu auquel on accède en pyrogue après 5 minutes de navigation.
L'huître est tout d'abord ouverte, en fonction de la couleur de sa nacre, elle sera sélectionnée ou non pour devenir productrice.
Si c'est le cas, on lui introduira dans une poche interne, un nucléus (bille de coquille de moule du Mississipi) ainsi qu'un greffon du "manteau" (partie noire sur la photo), responsable de la production de nacre.
L'huître rejette parfois le nucleus et produit alors une nacre informe du nom de keshi qui servira en joaillerie de seconde qualité.
Après greffage, l'huître est placée en panier, sorte de filet sur lequel une vingtaine d'huîtres est accrochée, entre 5 et 10 mètres, profondeur où la température est optimale pour son développement.
Au bout de 18 mois, l'huître est sortie du panier.
L'examen de sa qualité déterminera son avenir.
Si elle a rejeté le nucleus elle finira dans une assiette ou avant cela, elle sera utilisée pour produire un mabe. Il s'agit d'une demi sphère collée directement sur la nacre et que l'huître va enrober avec le temps.
Le mabe sera utilisé pour ajouter des volumes sur des pendantifs plats par exemple.
Si au contraire la perle trouvée est bonne, on la récupérera puis on introduira dans sa poche un nucleus plus grand. L'opération peut être réalisée jusqu'à 4 fois avec une même huître soit 6 ans de production.
Il existe de nombreuses variétés de couleur allant du blanc au noir (la Polynésie est connue pour cela) en passant par le doré, le vert ou encore l'aubergine. Selon la qualité (taille, forme, défaut) les prix vont de 20 euros la perle à 2500 euros voire plus pour une perle nue, non montée. Les oscillations du marché ont été jusqu'à 10 fois le prix...
Située dans le lagon est de l'île, la petite ferme vend sa production uniquement sur le lieu auquel on accède en pyrogue après 5 minutes de navigation.
Les étapes de production :
L'huître est tout d'abord ouverte, en fonction de la couleur de sa nacre, elle sera sélectionnée ou non pour devenir productrice.
Si c'est le cas, on lui introduira dans une poche interne, un nucléus (bille de coquille de moule du Mississipi) ainsi qu'un greffon du "manteau" (partie noire sur la photo), responsable de la production de nacre.
L'huître rejette parfois le nucleus et produit alors une nacre informe du nom de keshi qui servira en joaillerie de seconde qualité.
Après greffage, l'huître est placée en panier, sorte de filet sur lequel une vingtaine d'huîtres est accrochée, entre 5 et 10 mètres, profondeur où la température est optimale pour son développement.
Au bout de 18 mois, l'huître est sortie du panier.
L'examen de sa qualité déterminera son avenir.
Si elle a rejeté le nucleus elle finira dans une assiette ou avant cela, elle sera utilisée pour produire un mabe. Il s'agit d'une demi sphère collée directement sur la nacre et que l'huître va enrober avec le temps.

Si au contraire la perle trouvée est bonne, on la récupérera puis on introduira dans sa poche un nucleus plus grand. L'opération peut être réalisée jusqu'à 4 fois avec une même huître soit 6 ans de production.
Il existe de nombreuses variétés de couleur allant du blanc au noir (la Polynésie est connue pour cela) en passant par le doré, le vert ou encore l'aubergine. Selon la qualité (taille, forme, défaut) les prix vont de 20 euros la perle à 2500 euros voire plus pour une perle nue, non montée. Les oscillations du marché ont été jusqu'à 10 fois le prix...
Vous nous en ramenez une :) merci d'avance, bisous
RépondreSupprimerNon mag, pas la peine. Mais c'est gentil! Bisous à vous 4
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